Chronique n°2

NooLib The Blog | le 08-01-2020
Catégorie : Opinion
Friedrich Nietzsche (1844-1900) dira qu'un individu est esclave s'il ne dispose pas des deux tiers de son temps.

En vérité, nous sommes esclave de nos salaires et le salarié d'une entreprise sert uniquement le bonheur de ses dirigeants. Le salarié contribue à l'avancée du projet de l'entreprise, c'est-à-dire au projet de ses dirigeants. Le projet du salarié, et par extension son bonheur, est absent. Le bien-être en entreprise, nouvelle tendance du début du siècle, représente le masque de cet esclavagisme moderne. Un masque qui se justifie par le salaire versé chaque mois aux salariés de l'entreprise.

Les salariés devraient se révolter, mais ils ne le peuvent généralement pas. Seule une poignée d'individus parviennent à s'extraire de cette mécanique en se déclarant auto-entrepreneur.

La véritable solution serait que l'entreprise ne serve plus seulement la cause de ses dirigeants, mais également les ambitions personnelles, les projets, de chacun de ses salariés. Le bonheur, le vrai, surgirait alors naturellement.

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